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grand paris - Page 15

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : faire connaître et adhérer les franciliens et les vanvéens au projet du Grand Paris

    Le Préfet de Région Daniel Canépa, a fait part ses derniers jours de son témoignage d’acteur du fait métropolitain qu’il vit quotidiennement avec la construction du Grand Paris devant des acteurs territoriaux européens. Une occasion de faire le point sur ce dossier qui concerne les vanvéens, notamment avec la gare du grand Paris Express au Clos Montholon mais aussi la densification de la petite Couronne dont fait partie notre commune, avec l’objectif de construire 70 000 par an. Et que suit de près le maire de Vanves comme conseiller régional et membre du bureau de Paris Métropole

     

    Le Préfet de Région a rappelé que le Grand Paris est avant tout une ambition politique forte -  Celle du Président de la République française, qui a souhaité engager ce chantier dès 2007 – qui  répond à deux objectifs : « Le premier est  de conforter notre attractivité dans la compétition mondiale des villes-mondes, aux côtés de New York, Londres, Singapour, Shanghaï et Hong Kong. Avec 12 millions d’habitants et 40 % de la recherche et développement française, le Grand Paris est à ce jour la troisième métropole au monde par les investissements internationaux. Mais la compétition est vive et il nous faut développer notre attractivité en s’appuyant sur le développement et la mise en réseau de pôles d’excellence à vocation mondiale ; notre ambition est de faire dix Silicon valleys à la française autour des thèmes de la santé, du développement durable, de la création artistique, de la logistique autour des aéroports, du développement urbain, de la recherche scientifique, de l’économie financière ou du renouveau industriel aéronautique et automobile. Le second est mettre la ville au service de la population, avec des transports, des logements et des services adaptés aux besoins de demain, parce que la « ville monde » de demain est aussi une ville de cohésion, de solidarité qui doit être facile à vivre ».

     

     « Le pari du Grand Paris est de changer de modèle de métropole, en passant d'une logique d'agglomération, avec son centre et sa banlieue, à une logique de ville polycentrique, dont les différents cœurs sont innervés par un réseau de transport performant. Il s’agit en somme de réunifier la région capitale et de la denisifier, de connecter des territoires qui ne communiquent pas ou très difficilement. Dans ce cadre, le rôle du représentant territorial de l’Etat est essentiellement un rôle d’ensemblier. Le cœur de l’activité de préfet de la région d’IDF depuis 3 ans consiste pour ainsi dire à construire des ponts entre des acteurs aux préoccupations parallèles, voire divergentes, à faire converger des politiques publiques élaborées au fil du temps, faire émerger des visions stratégiques sur les territoires d’avenir » a-t-il expliqué

     

    Il est revenu sur trois points.  « Tout d’abord la méthode employée pour mettre en œuvre ce projet inédit dans l’aménagement du territoire français : le Grand Paris est le fruit d’une concertation sans précédent avec les acteurs locaux », les habitants avec le grand débat public « d’une ampleur inédit » qui a aboutit à Grand Paris Express, les élus  à travers « la construction de nouveaux outils de planification pour donner aux territoires à fort potentiel les moyens d’exprimer toute leur identité », avec notamment les CDT  (Contrat de Développement Territorial) dont 4 seront signés cette semaine dont un à Issy les Moulineaux, mercredi : Le CDT  « Innovation Technologies » : « Ces contrats ont été créés de toutes pièces pour répondre aux besoins du Grand Paris ; ils ont à la fois une visée stratégique puisqu’ils fixent les grands axes de développement des 18 sites potentiels, répartis sur 10 territoires de projet identifiés dans le projet du Grand Paris, mais également une dimension très pratique et opérationnelle en détaillant les différentes opérations nécessaires au développement d’un territoire.  Le CDT embrasse par ailleurs tous les champs qui font la ville : à savoir les transports, l'emploi, le développement économique, la culture, le logement ou encore l'urbanisme. Enfin, au-delà de ces éléments de souplesse, il est surtout un accélérateur de procédures, de mise en synergie, de mobilisation, de réflexion et d'action. La dynamique de projet fait tomber les cloisonnements ».

     

    Ensuite, la responsabilité de l’Etat dans ce projet : « le représentant de l’Etat joue dans ce projet le rôle de garant de la cohérence des politiques publiques nécessaires à sa construction. En pratique, la réussite du projet passe par l’avancée de quatre chantiers transversaux dont j’assure le pilotage territorial dans le cadre d’élaboration des CDT » : l’avancée des chantiers d’aménagement associés à la construction du réseau de transport,  la construction de logements – «  Sans parler de pénurie à proprement parler, les tensions sont très fortes dans le secteur du logement et la dynamique de construction n'est pas suffisante » - la garantie de la soutenabilité du projet du Grand Paris dans la perspective de la Ville de l’après-Kyoto (dépendance énergétique de l’IDF, capacité des usines d’assainissement et d’alimentation en eau potable, futures filières d’élimination des déchets ménagers, approvisionnements et acheminement ds matériaux ncessaires à la construction de logements), et l’association des acteurs économiques.

     

    Enfin, la communication pour  « faire connaître et adhérer les franciliens et les investisseurs mondiaux au projet, en se donnant des marqueurs pour identifier le Grand Paris » car « au-delà des annonces sur les montants investis dans le projet du Grand Paris (32 milliards d’euros pour les seuls transports), l’adhésion au projet ne va pas toujours de soi. En effet, l’horizon de construction des 57 gares et 155 km de métro est encore lointaine pour les franciliens, mais aussi pour les investisseurs internationaux. Pour répondre à ce souci, s’est donc posée la question de la visibilité et de la valorisation du Grand Paris ».

     

    Et de présenter la stratégie de communication qui repose sur deux points :  « Une offre culturelle en cours de développement pour humaniser et favoriser le sentiment d’appartenir à une seule et même métropole » avec  l’organisation de commandes artistiques autour ou dans les gares, la présence d’œuvres d’art dans les gares en lien avec les grandes manifestations parisiennes, l’installation d’une tour Médicis dédiée à la création culturelle de haut niveau dans un quartier en très grande difficulté ». Et la création d’un label Grand Paris, « qui doit permettre de rendre plus visible la construction de la métropole autour de projets innovants, solidaires ou artistiques. 22 projets ont ainsi été décernés en février 2012 par un jury composé d’élus, d’architectes, de représentants du monde économique et de l’Etat » a-t-il expliqué tout en reconnaissant que « Cette partie de l’exercice n’est pas la plus simple, mais elle me paraît fondamentale pour contribuer à l’adhésion des franciliens au projet métropolitain et à l’intérêt des investisseurs français et étrangers ».

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : DES RESULTATS ENCOURAGEANTS POUR AUTOLIB’ ALORS QUE VELIB FAIT L’UNANIMITE

     « 3 mois après son lancement, Autolib',  a trouvé ses marques » affirmait Annick Lepetit, adjointe (PS) au maire de Paris chargée des transports et présidente du syndicat mixte Autolib' ses derniers jours en indiquant que ce service de libre services de voitures électriques compte 2.840 abonnés annuels actifs, avec peut être quelques vanvéens, ou franciliens travaillant à Vanves qui ne disposent que d’une station devant Audiens, à l’îlot du Métro, et encore lorsqu’il y a des « blues cars » ! Alors que Vélib’ fait quasiment l’unanimité  sauf peut être les jours de pluie, de grand froid grâce à un grand nombre de stations fortement utilisées.

     

    La tranche d’âge des 25-34 ans est particulièrement séduite par ce service innovant parait il. Déjà,  70% des utilisateurs se déclarent satisfaits par ce mode de déplacement partagé et sont prêts à renouveler leur location. Le nombre de locations quotidiennes progresse en moyenne de 750 par jour avec des pics de 1.100 locations en fin de semaine. Le trajet moyen est de moins de 10 km.  Annick Lepetit a annoncée  de nouvelles offres d'abonnement à partir d'Avril : « Autolib proposera un abonnement mensuel à 30 €, un abonnement « multicartes » permettant à 4 abonnés de disposer de 16 H de location pour 165 € et des forfaits entreprises valables pour les grands groupes, les PME ou les administrations ».

     

    La  Ville  de Paris a reçu le cahier des charges de la commission nationale de sécurité, dépendante du Ministère de l'Intérieur, pour permettre l'installation de bornes de recharges sous terre. « Le syndicat Autolib peut ainsi prévoir l'installation de 100 stations en parking d'ici le 1er octobre 2012 » tandis que sur la voirie 313 stations sont en service. Le maillage devrait s’intensifier dans les 47 communes partenaires du projet. « Le syndicat continue d’ailleurs de travailler pour que de nouvelles villes nous rejoignent » indique t-elle, sachant qu’en Février l’ont rejoint le département des Hauts de Seine et la ville de Rosny sous Bois. 

     

    Mais c’est plutôt Vélib qui séduit les vanvéens et les franciliens. Depuis avril 2011, le nombre d’abonnés annuels a augmenté de près de 40%, atteignant le nombre de 210 000 abonnés à la fin de l’année ! Il parait que ce chiffre établit un record du nombre d'abonnés depuis le lancement du système de vélos en libre service à Paris et dans la petite couronne en juillet 2007.

     

    Tout s'est accéléré depuis avril 2011,  la part des abonnés a augmenté de 40% et le mois de septembre constitue un record avec 3,5 millions de locations, quasiment 120000 par jour. Les fanas de Vélib sont plutôt  les jeunes, les 16-25 ans. Les hommes sont adeptes de l'abonnement annuel et utilisent Vélib pour les trajets domicile-travail ou domicile-école. Les femmes sont des utilisatrices plus occasionnelles. Enfin, les jeunes et les femmes roulent plutôt le week-end pour se balader dans Paris ou en proche banlieue selon la derniére enquête de satisfaction.

     

    Ce qui plaît avec Vélib, c'est un certain sentiment de liberté, l'idée de ne pas polluer, de faire du sport. Enfin, l'état des vélos est jugé meilleur qu'il y a deux ans et la quasi-totalité des sondés trouvent Paris plus agréable grâce à Vélib. Ce qui n’est pas le cas avec Autolib ‘.

  • BLACK OUT A VANVES ! UN SCENARIO CATASTROPHE INSOUTENABLE POUR LE GRAND PARIS !

    Black out à Vanves comme dans tout le Grand Paris ! C’est le sénario catastrophe sur lequel commencent à travailler les pouvoirs publics francilens. Ils se sont rendus compte que le projet du Grand Paris, avec  son réseau de transports (Grand Paris Express), son développement économique (création de 800 000 d’emplois)  et de logements (70 000 construit par an) avec l’arrivée de 1,4 million de nouveaux franciliens, devrait engendrer une demande nouvelle de puissance estimée à plus de 3.000 mégawatts d'ici 2025. Ajoutons pour l’anedocte, qu’il n’y a pas que le Grand Paris qui peut susciter la grande panne d’électricité du siécle – souvenez-vous du milieu des années 70 – mais aussi un soleil en super activité comme c’est le cas actuellement. Souvenez-vous du film « Blow Up » qui rappelle un tel scénario !  Rassurez-vous les Pouvoirs Publics sont sur le coup. Ils ont inventés le terme très technocratique de « soutenabilité » du Grand Paris (bien sûr) en approvisionnement électricité qui a fait l’objet récemment d’un séminaire  comme ce sera le cas plus tard sur la distribution d’eau potable, l’assainissement, les déchets, les risques industriels ou naturelles.  

     

    Ainsi ces 3.000 MW nécessaire au Grand Paris d’ici 2025/30, représentent une augmentation de 20% de la puissance actuelle et sont l'équivalent de la puissance de trois centrales nucléaire de Chinon ou encore 1500 éoliennes à puissance maximale. Elles sont destinés à faire face à la volonté affichée de développer les activités high tech et donc de l'accroissement de data centers, très gourmands en énergie (1.000 MW des 3.000 prévus),  à alimenter les nouveaux logements et les commerces de proximité (1.150 MW), à faire fonctionner le futur métro automatique Grand Paris Express (350 MW) ou encore les 350 à 400.000 voitures électriques (450 MW) attendues sur les routes.  ERDF et RTE ont d’ores et déjà identifié 8  zones de fort développement en IDF : La Défense et sa périphérie, Paris Nord Est, Paris Rive Gauche, Paris Batignolles, la Plaine Saint-Denis, Marne la Vallée tirée par Euro-Disney, Roissy plaine de France, OIN Seine Amont, OIN Paris-Saclay et vallée des biotechnologies  avec l’OIN Seine Aval (Pays Mantois et Poissy).

     

    Les réseaux de transports et distribution de l’électricité  avec les capacités de transformations doivent donc être étendus ou renforcés dans ces zones. Des études ont été menées, d’autres sont actuellement en cours d’approfondissement sachant que l'électricité est acheminée sur les lignes haute tension jusqu’en IDF où elle  passe par des postes transformateurs dit « postes source » (265 dans le Grand Paris), d'où elle ressort, acheminée cette fois par ERDF pour la desserte d'environ 100.000 habitants par poste source. « L’essentiel des difficultés que pourrait rencontrer le distributeur se situe au niveau de ses postes sources et de leur alimentation HTB. Il faudra donc en construire un certain nombre sachant qu’il faut au minimum de 4 à 6 ans d'anticipation pour le faire. L’appui des collectivités locales et des pouvoirs publics est nécessaire dés que les projets d’aménagement sont arrêtés pour optimiser l’emplacement des terrains des futurs postes sources et ainsi déterminés des « emplacements réservés » dans les documents d’urbanisme » explique t-on à la DRIEE.

     

    Elle précise qu’il faut 5000 m2 en milieu urbain pour un tel poste-source et 5 à 10 ans pour l’implanter entre la décision et son ouverture, et 25 m2 pour un poste de distribution alimentant en moyenne 200 clients (un tous les 10 km). ERDF ne cache pas que l’accélération de la construction de logements et de  bureaux entraînera un doublement des opérations de raccordement,  et la création d’un nouveau réseau de transports en commun entrainera le déplacement d’une grande quantité d’ouvrages existants. Les investissements devraient ainsi passer de 200 à 350 M€ entre 2008 et 2013 pour augmenter les capacités du réseau et le renforcer, raccorder les nouveaux utilisateurs (+150 M€ par an). 

     

    En amont, la sécurité de l’alimentation de l’Ile deFrance  qui produit moins de 10% de l’électricité qu’elle consomme s’appuie sur deux éléments : Le maintien des sites de production à proximité de Paris (Vitry sur seine, Porcheville, Gennevilliers, Vaires sur Marne, Montereau, Champagne sur Oise) car « plus encore que la croissance de la consommation, la disparition de moyens de production en IDF pourrait avoir des conséquences sur la tenue de tension et sur le passage de la pointe hivernale, nécessitant la mise en place de moyens de « consommation » significatifs sur le réseau de transports » indique RTE qui insiste sur leur rôle de renforcement du réseau en terme de robustesse lors des pics de consommation. La nécessité de partager le caractère stratégique de réseau de transport existante avec ses pénétrantes 250kV avec les acteurs de l’aménagement du territoire : « Ce réseau essentiel pour l’alimentation électrique du Grand Paris doit en effet faire face à une pression foncière de plus en plus forte »